L'Altaï, Terre des Aigles : Olivier 43 ans, 37 Tours - Août 2015

Impression d’ensemble : bonne !
 
Les paysages : superbes.
 
L’intérêt culturel et historique : historique : quasi inexistant. Culturel : intéressant de découvrir un autre mode de vie et aussi de se confronter à d’autres ressorts de communication. Communiquer n’est pas toujours facile surtout lorsque les référents culturels, les manières de procéder sont différents. Les Européens sont parfois trop directs pour les Mongols et les Mongols n’osent peut-être pas dire les choses aux Européens de crainte de vexer. Mais c’est un beau défi toujours très enrichissant lorsque cette barrière est franchie.
 
L’intendance : vols OK, transferts OK. Cependant les participants arrivant à des horaires différents il y a des temps morts à combler, hébergement OK, intendance OK.
 
Les guides : sympas, toutefois il y a eu un vrai temps de mise en route pour apprendre à communiquer entre le groupe et les guides. Le groupe précédent croisé à notre arrivée l’a aussi ressenti. Là où les Européens ont parfois besoin de deux ou trois consignes dès le début et parfois au fur et à mesure du trek, les Mongols sont plus dans l’observation pour éventuellement corriger le tir dans un deuxième temps. Ceci en soit n’est pas forcément grave. Exemple : ceux qui n’avaient jamais fait de trek à cheval pensaient pouvoir galoper à souhait ce qui n’était pas le cas pour les guides bien évidemment. De l’intérêt de leur part de dire dès le départ de suivre leurs allures. Enfin l’organisateur mongol demande de signer des décharges au moment de se mettre en selle la première fois. Comment se fait-il qu’il le demande dans la mesure où vous êtes notre interlocuteur ? Ceci est d’autant plus maladroit lorsque cela intervient à ce moment plutôt que dès l’arrivée.
 
Les chevaux : super même si un ou deux ont été boiteux et sont donc devenus chevaux de bât. L’attribution des chevaux reste en revanche énigmatique et ne correspondait pas toujours au niveau équestre des cavaliers présents.

NOTE : 15/20