Impression d'ensemble : une expérience inoubliable, belle à tous points de vue : toutes les belles personnes que l'on rencontre, le contact avec les chevaux, les lieux sublimes.
Les paysages : sauvages et beaux.
L'intérêt culturel et historique : la présence des "baquianos", les contacts avec les habitants de la vallée, leurs aventures, leurs drames et leurs bonheurs que l'on finit par connaître lorsqu'on les croise à cheval, que l'on s'arrête pour se saluer et demander des nouvelles des uns et des autres, les passages par les fermes où l'on s'arrête pour discuter, régler un problème de voisinage ou prendre le maté, les soirées chez les fermiers où l'on évoque la vie dans la vallée, le travail, le bétail, la nature, les plantes, les roches, les rivières, les peuples, les légendes qui hantent les lieux, tout est intéressant, humainement enrichissant et magnifique.
Les chevaux : aussi agiles que des chèvres, le pied sûr, ils sont d'une gentillesse extrême. Courageux et volontaires, ces petits chevaux sont attachants et d'une grande souplesse, très faciles et très agréables à monter.
Les guides : tous charmants, des personnalités intéressantes, ils aiment profondément ce qu'ils font et le pays où ils vivent et s'évertuent à le faire aimer, ils y parviennent.
L'intendance : aucune anicroche, tout à été réglé parfaitement (sauf mon vol de retour que j'ai fait changer car il y avait un changement d'avion inutile à Sao Paolo qui risquait d'ailleurs de me faire rater le vol pour Paris à Rio, mais ce n'est qu'un détail sans importance).
Suggestions : pour cette randonnée en Patagonie qui est absolument extraordinaire, j'ai pensé aux personnes qui ne sont pas très solides physiquement. Personnellement je n'ai eu aucun problème, mais je crois qu'il serait bon de préciser que le fait de ne pas exiger un très haut niveau équestre ne signifie pas aucune condition physique. L'endroit est très accidenté et magnifique mais des personnes peu sportives pourraient vite se retrouver en difficulté, gâcher leur plaisir et celui des autres. Les gens ne sont pas toujours conscients de leurs propres limites, j'ai eu personnellement à subir ce genre de personne lors d'une randonnée pédestre en Australie dans l'outback. Par ailleurs, j'ai particulièrement apprécié cette randonnée parce que je cherche les contacts loin des relations typiquement touristiques. Nous étions deux cavalières au total mais j'ai découvert que nous aurions pu être un groupe de huit. Je crois qu'à huit cavaliers, la chose prend une forme beaucoup moins authentique, cela devient l'équivalent d'un car de touristes et l'effet de groupe réduit considérablement toute possibilité de contact avec la vallée et les gens qui y vivent.