La Vallée du Ziz : Nora 53 ans, 35 Melle - Mars 2012
Impression d’ensemble : I loved my "desert hack" and I want to come back ! Le voyage était magnifique, si bien que je suis tentée de "me faire" la Vallée des Roses plus tard, l'année prochaine.
Les paysages : ils étaient d'une grande beauté, les dunes jaunes et roses de près ou de loin, inoubliable !
Les guides : Hassan et Omar étaient d'une grande gentillesse, mais ce n'est pas tout. Ils étaient d'un grand professionnalisme, mélangé parfaitement avec une notion amicale. A partir de là où on m'a accueillie à l'aéroport de Ouarzazate (Momo), jusqu'à la fin où Hassan nous a toutes accompagnées jusqu'au check-in pour le vol de retour, je me suis sentie en parfaite sécurité, bien "guidée". Mais je ne peux pas parler des guides sans parler de Mohamed, qui s'occupait des tentes et des repas. A notre arrivée chaque soir, les tentes étaient mises, un "goûter" sur la table et le dîner commençait déjà d'embaumer le désert. J'ai bien mangé dans ce désert. Une fois, Mohamed a eu des applaudissements pour le dîner du soir, autant c'était une merveille.
Les chevaux : ils étaient en bonne santé, bien ferrés, bien nourris, bien "éduqués". C'est vrai certainement que les chevaux étaient fatigués des voyages précédents, on a fait beaucoup de pas, pas beaucoup de galops, mais dans la rétrospective, cela ne me dérange pas. (Tu sais que j'ai un cheval, chose qui me permet de faire vraiment beaucoup de balades en foret. Bien sûr je galope mille fois plus sur mes balades, mais dans le désert où il y a plein de choses à voir que je n'avais jamais vues, ça perd de l'importance).
Suggestions : il y a un point amer que je ne vais pas oublier et cela sont les endroits où nous avions l'impression de traverser des décharges. Il y avait des déchets simplement partout. Mais je ne veux pas parler de "nous". Je dis "moi". Moi, j'ai vraiment souffert de ça. Je souffre de la pollution ou destruction de la planète partout où je l'aperçois. Et que ce magnifique désert se fasse salir autant, cela me rend triste. Mais je suis consciente qu'il s'agit d'un phénomène mondial et non pas marocain. J'ai déjà habité dans cinq pays différents et, partout où je suis, je m'engage dans la lutte contre la pollution ou pour la protection des espèces menacées. Donc, je considère cette amertume concernant ce point comme "mon problème". Je crois que ça n'a pas touché les autres participants comme ça m'a touchée moi. Quand j'ai raconté à mes amis ici comment était mon trip dans le Sahara, j'ai dit pour conclure : tout était ultra-basique (primitif si tu veux, en sachant que le terme primitif est positif pour moi), pas de superflu et tout était parfaitement organisé et tout a fonctionné !
NOTE : 17/20