Les Villages du Caucase : Marie-Laurence 40 ans, 30 Nîmes - Août 2011

Impression d'ensemble : c'est un très beau voyage dans une région isolée et sauvage de la Géorgie mais certains points sont encore à améliorer.
 
Les paysages : ils sont absolument somptueux. C'est la montagne à l'état pur (forêts, prairies, passages de cols, cascades, rivières…) La main de l'homme ne se retrouve qu'à travers les rares villages. Ces paysages préservés, sans cesse renouvelés, sont un véritable régal pour les yeux.
 
L'intérêt culturel et historique : la Géorgie a une histoire riche et tumultueuse qui se retrouve, entre autres, dans les innombrables tours de guet qui jalonnent le parcours. Notre guide, toujours prêt à donner des explications, nous a permis de mieux comprendre sa région. Il nous a également offert une très intéressante visite de Tbilissi.
 
L'intendance : beaucoup d'attente à Kiev (3h à l'aller, 5h au retour). Les transferts étaient très bien organisés. Rien à redire quant aux hébergements. L'hôtel, le dernier soir, est appréciable, tant pour pouvoir prendre une douche (chose impossible durant le trek) que pour se poser un peu avant le voyage retour. Les repas étaient excellents, abondants et variés, à base d'aliments locaux.
 
Le guide : notre guide Guia infatigable, très gentil, toujours prêt à rendre service, passionné par son pays, excellent cuisinier mais capable de nous laisser seuls lors de la rando (par deux fois et plus d'une demi-heure à chaque fois) pour partir galoper avec une cavalière. Si cela a été sans conséquence pour nous, je trouve cela léger ne serait-ce que du point de vue de la sécurité.
 
Les chevaux : ils sont gentils, calmes et équilibrés mais blessés pour un certain nombre d'entre eux. Ma jument, à l'issue du premier jour, avait le garrot à vif. Le guide m'a expliqué que c'était "parce qu'elle travaillait depuis deux mois presque tous les jours" mais que "cela ne posait pas de problème" (sic). A la fin du deuxième jour, le garrot était enflé, chaud, très douloureux et la blessure encore plus étendue. Le passage de sangle était également atteint. Devant mon insistance, le guide m'a proposé un autre cheval : un vieux papy de 28 ans, malvoyant. Il n'y avait pas d'autre cheval de remplacement. Cela m'a beaucoup gênée (tant sur le plan du respect de l'animal que sur le plan de la sécurité) mais je n'ai pu faire autrement que de me mettre en selle, incapable de monter à pied les rudes pentes. Cela m'a quand même gâché le plaisir. Il faut noter que d'autres chevaux étaient aussi blessés au passage de sangle et bien plus que ma jument d'origine.
 
Suggestions : cette rando a un potentiel extraordinaire mais des ajustements sont encore à faire. Un grand merci à mes compagnons de voyage. Nous étions un groupe constitué de personnes d'horizons très divers mais qui a parfaitement fonctionné.

NOTE : 16/20