Impression d’ensemble : revenue avec des images en tête de paysages somptueux, du travail des "
llaneros", des troupeaux de vaches par centaines, des rios dans la jungle avec une avifaune extraordinaire, accompagnés de chevaux très courageux et pour l’aspect culturel, la journée à Bogota.
Les paysages : un des points forts de la randonnée par leur variété et leur beauté. On part des contreforts des Andes en altitude et on finit dans les plaines chaudes du Casanare. D’un aspect quasi alpestre avec de belles prairies en altitude, ce paysage se transforme chaque jour pour devenir de plus en plus équatorial avec des rios et petits canyons, pour arriver finalement sur les grandes plaines avec les grands troupeaux.
L’intérêt culturel et historique : très présent car on côtoie très vite les habitants des villages ou des fermes isolées qui nous font partager leurs souvenirs effrayants du temps de la guérilla. L’aspect culturel bien sûr, avec la journée à Bogota (prévoir son vol de retour le plus tard possible pour profiter de la journée à Bogota, j’ai pris minuit, c’était parfait pour visiter toute la journée).
L’intendance : parfaitement gérée par notre guide, les transferts et le vol intérieur de retour vers Bogota avec prise en charge pour nous déposer à notre hôtel. Repas toujours très copieux, bons et typiquement colombiens. Alternance de petits hôtels de campagne (dont un avec une vue magnifique) et logement chez l’habitant passionnant, notamment à l’hacienda pour partager le quotidien des
llaneros.
Le guide : notre guide est très attentif aux cavaliers et à leur sécurité ainsi qu’aux chevaux.
Les chevaux : autre gros point fort. Ils s’entendent tous très bien, ils sont très allants (Anglo-Arabes croisés criollos) et ils passent dans des endroits incroyables avec beaucoup de courage.
Suggestions diverses : attention, les étapes, pour certaines, sont très longues, et s’il y a le moindre problème (un cheval qui perd un fer, il faut le temps de lui en reposer un, un éboulis qui oblige à faire un crochet, un passage devenu très délicat à cause de la pluie, etc.) on peut faire jusqu’à 10 heures à cheval et arriver bien à la nuit. Bref ce n’est pas une randonnée pour quelqu’un qui n’est jamais parti sur des terrains difficiles et qui n’a pas le tempérament au dépassement de soi.
Palmarès de Christine : Colombie 2024 (19/20),
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