Les Monts Khentij : Joëlle 51 ans, Grimbergen, Belgique - Août 2024

Les paysages : extraordinaires. Chaque jour, mes yeux étaient émerveillés par ces étendues à perte de vue. Les paysages furent comme dans mes rêves.
 
L’intérêt culturel et historique : la randonnée nous a permis d’être en contact avec les locaux ainsi nous avons pu apprendre sur leur culture et leur mode de vie. Pour être sincère avec vous, l’approche équestre est bien différente de la nôtre (âmes sensibles s’abstenir…)
 
L’intendance : franchement je fus épatée par l’intendance. Le cuistot fait des merveilles avec les moyens du bord. Il a cuisiné pour des végétariens, régime sans gluten ! Personne n’a été malade. Nous avons eu beaucoup de chance avec le temps : pas trop de soucis d’humidité pour sécher nos affaires et se laver à la rivière. La tente était facile à monter et démonter. Nous avons reçu un tapis isolant et des matelas. Je n’ai pas eu le besoin de mettre un tapis de sol complémentaire. Ma selle était confortable avec une peau de mouton complémentaire. Pas besoin de petite crème pour les parties intimes !
 
Les guides : Niamca était super. Il faisait tout pour nous rendre heureux et il a réussi à 100%. Le guide était anglophone. Les autres personnes ne parlent pas l’anglais. Ils connaissent quelques mots de français.
 
Les chevaux : incroyables. Ils ont une endurance de dingue. Je me permets tout de même de souligner que les chevaux ne sont pas éduqués comme en Europe. Un très bon niveau équestre est exigé (galop de charge à savoir gérer en toutes circonstances).
 
Suggestions :
- Insister sur le niveau équestre des cavaliers. Les guides ne se mettent pas devant pour vous guider et donc il est nécessaire que les cavaliers sachent évaluer le terrain et réduire leur vitesse en fonction. Il y a eu quelques chutes conséquentes et elles auraient pu être évitées si un guide restait devant ou si les cavaliers avaient assez de bons sens.
- Le planning n’a pas été suivi (nous n’avons pas su nous rendre au lac suite aux intempéries de jours précédents). Nous avons donc séjourné tous les deux jours au même endroit. Cette approche est excellente. Le temps de charger les chevaux ont conséquent et réduit le nombre d’heures à cheval. Nous avons visité Oulan-Bator le premier jour. J’aurais préféré commencer la rando le premier jour. En mettant la visite d’Oulan Bator à la fin permet d’avoir plus de temps pour faire quelques courses souvenirs.
- Conseiller de prendre du spray antimoustique. J’ai été plus piquée qu’en Camargue !
- Insister sur le respect de la nature. Quasi la totalité des cavaliers laissent leur papier WC derrière eux. Il est vrai que les déchets de cuisine sont brûlés par les locaux (bocaux, conserves, etc.). Il y a du travail à faire à ce niveau-là.
 
Palmarès de Joëlle : Mongolie 2024 (20/20), Camargue 2023 (12/20), Val de Loire 2023 (19/20).

NOTE : 20/20