La Vallée des Roses : Corinne 56 ans & Oussama 60 ans, 35 Montfort-sur-Meu - Mai 2024

Impression d’ensemble : c’est une parenthèse incroyable. Le temps s’écoule différemment. C’était très dépaysant et reposant pour la tête mais quand même éprouvant pour le corps car nous pouvions chevaucher pendant 3h30 d’affilée avant de faire une pause (il faut une bonne condition physique).
 
Les paysages : grandioses. Alternance de déserts, de verdure et d’eau (rivières). Mais les canyons verdoyants se méritent après de très longues traversées de plateaux désertiques. Les rosiers de Damas poussaient dans les plaines. Nous les avons vus surtout au départ et au retour. Par contre dans les canyons et près des rivières, il y avait beaucoup de lauriers roses en fleur.
 
L’intérêt culturel et historique : traversée de villages traditionnels et de camps de nomades dans les montagnes. Quelques apports culturels par les guides. Ce n’est pas le point fort de la randonnée.
 
L’intendance : incroyablement bien organisée. Fluidité des transferts. Les repas sont délicieux et renouvelés chaque soir. Le cuisinier Mohamed et son aide de cuisine sont des magiciens au vu des conditions pour la préparation. Les salades pour le pique-nique du midi étaient simples et délicieuses également. L’hôtel des Jardins de Ouarzazate au départ et au retour est un très bel endroit, confortable. Les campements étaient fonctionnels (tentes, matelas, couvertures, eau pour une douche sommaire). Nous avons apprécié d’avoir une tente pour seulement nous deux (couple). Les deux gîtes dans lesquels nous avons séjourné étaient appréciables après des nuits en tente. Le second gîte était particulièrement joli et confortable.
 
Les guides : Hassan et Ismaïl sont très compétents et organisés. Ils ont un grand sens du service. Ils étaient très attentifs aux besoins de chacun, que ce soit sur le camp ou pendant les chevauchées. L’un était devant et l’autre derrière pour sécuriser le groupe. Ils étaient particulièrement sympathiques, avenants et généreux. Toujours de bonne humeur. Ils animaient chaleureusement les veillées avec de le musique et des chants.  
 
Les chevaux : ce sont des étalons (entiers). Il fallait donc faire attention à ne pas les laisser s’approcher les uns des autres (un peu stressant) mais pour autant ils étaient calmes et fiables. Ce sont des barbes-arabes. Hassan a pris le temps de la réflexion avant de les distribuer en fonction du niveau et de la personnalité de chacun (la majorité des cavaliers présents avaient déjà participé à une rando avec cette équipe et ces chevaux). Nous avons beaucoup avancé au pas car le terrain était souvent difficile. Mais nous avons également galopé chaque jour (triple galop le dernier jour sur un large plateau : grisant !). Peu de trot car les chevaux partaient quasi immédiatement au galop. Nous étions les seuls novices (nous maîtrisons les trois allures mais avec peu d’expérience) mais cela s’est très bien passé grâce à l’entraide et aux conseils de tout le groupe et des guides. La colonne de cavaliers s’étalant car nous étions nombreux (11 cavaliers et 2 guides), cela permettait de se sentir autonome avec son cheval.
 
Suggestions : ajouter dans votre liste déjà bien fournie, pour la pharmacie : crème anti-frottement (comme pour les cyclistes), crème réparatrice (nous avions tous la peau des fesses abîmée), crème pour les lèvres (gerçures dues au soleil). Un foulard bandana pour protéger le cou des coups de soleil mais aussi la bouche et le nez de la poussière quand nous galopions les uns derrière les autres.

NOTE : 20/20