Impression d'ensemble : l'impression la plus marquante est l'accueil très chaleureux qui nous est réservé. Puis vient une impression d'anachronisme : sur les routes se côtoient des charrettes tirées par des chevaux et des voitures très récentes ; certains Bulgares sont déjà des habitués du téléphone portable et d'Internet alors que d'autres labourent encore leurs champs à l'aide de chevaux…
Les paysages : beaux, préservés et variés ; magnifiques forêts, points de vue panoramiques, plaines, montagnes, nombreux lacs et rivières… et si peu de clôtures qu'on a une sensation de liberté oubliée depuis longtemps sur nos chemins français. Seul point négatif dans le paysage : les dépôts d'ordures !
L'intérêt culturel et historique : il est très intéressant de découvrir l'histoire du peuple bulgare à travers les différentes visites programmées au cours de la randonnée. Petit point dommageable : 3 lieux fermés dans Koprivshtitsa le jour de la visite (une maison en cours de rénovation, une autre tout simplement fermée au pied de la statue équestre, et le musée d'art fermé également).
Les chevaux : ils sont en forme, bien entretenus et chouchoutés par Petko, l'homme "d'intendance". Concernant Tempête, le cheval que j'ai monté durant toute la randonnée, il est très volontaire, a le pied sûr, il est endurant et surtout… adorable.
Les guides : Alex (propriétaire des chevaux et prestataire de la randonnée) est très accueillant et jovial. Il a à cœur de faire connaître son pays et l'histoire du peuple bulgare. Il veille au bon déroulement de notre séjour et n'a de cesse de multiplier les petites attentions qui font que l'on se sent comme en famille. Le guide, Rossen, parle bien français, ce qui facilite les discussions. Il remplit bien son rôle en expliquant au fil des jours et des visites l'histoire de son peuple, de son pays. Tout comme Alex, il veille toujours à ce que l'on se sente bien et à ce que l'on ne manque de rien. La guide bulgare pour la visite de Koprivshtitsa, est, quant à elle, très efficace dans la partie narrative et explicative de la visite mais a un peu plus de mal à répondre à nos questions formulées en anglais dès lors que cela sort un peu de son sujet.
Suggestions : conseiller aux Bulgares en relation avec les touristes de suivre une formation d'anglais et de prévoir des menus et inscriptions diverses traduits en anglais car dès que le guide n'est plus avec nous, on éprouve de grandes difficultés à comprendre et à se faire comprendre…