Impression d’ensemble : j’ai vraiment passé un séjour très sympa, très dépaysant. J’ai enchainé deux randonnées, la Route de Zagoria en montagne, et la Route du Roi Skerdilajd vers la mer. Personnellement, j’adore la montagne, et le côté sauvage et désert m’a enchantée. On passe par toutes sortes de terrains très accidentés, et nos chevaux sont expérimentés. Vues magnifiques, rencontres très réjouissantes avec nos hôtes locaux, qui prennent vraiment soin de nous et nous concoctent des dîners somptueux. Côté mer, c’est également jouissif d’avoir cette liberté de circulation, nous sommes très loin des contraintes et des règlementations imposées en France par exemple. Le tout donne une vraie impression de liberté et d’insouciance, et le sud du pays est un vrai terrain de jeu en liberté.
 
Les paysages : montagne très belle et très sauvage, bord de mer charmant, la mer est chaude !
 
L’intérêt culturel et historique : pas grand-chose à se mettre sous la dent, quelques jolies chapelles orthodoxes à l’intérieur pillé et décrépies, sauf Labova Down. L’empreinte du régime communiste est très forte, et le souvenir très violent chez tous les locaux. Ils sont tenus pour responsable de tous les maux, le traumatisme a été très fort. Gjirokastër vaut le détour, même si une grande partie du château garde ses mystères. On peut rêvasser dans les ruines d’Antigonea, et fantasmer sur la vie trépidante d’Ali Pasha.
 
L’intendance : absolument impeccable.
 
Les guides : Aurel, Kristina et Ilir sont parfaits. Aurel peut raconter avec une grande décontraction la migraine d’Ali Pasha au moment de sa décapitation, Kristina connait ses chevaux par cœur et prend soin de nous tous avec une affection rassurante, Ilir prend un malin plaisir à faire semblant de ne pas contrôler la vitesse de sa monture. J’ai bien aimé ces manières naturelles et spontanées. Ils ont vraiment réussi une belle entreprise, respect !
 
Les chevaux : connaissent leur job par cœur, mais savent répondre à une négociation avec leur cavalier… Très forts ! Les pieds très surs ! Juste un truc que je voudrais dire, mais qu’il ne faudra pas répéter aussi crument : en fin de saison, pas mal de bobos sous la selle et à la sangle pour pas mal d’entre eux.
 
Suggestion : le vol de 6h du matin avec Luftsansa : trop dur.